Le sport est une activité physique dans le sens du jeu et de l’effort dont la pratique suppose un entraînement méthodique et le respect de certaines règles. Il se caractérise par plusieurs disciplines parmi lesquelles on retrouve le powerlifting. La force athlétique, ou powerlifting, est un sport de force. Elle consiste à lever des barres, mais elle s’en distingue par ses mouvements techniquement plus basiques, où les charges sont plus lourdes et l’amplitude très réduite.
Aujourd’hui, ce sport est pratiqué dans plusieurs endroits de la commune urbaine de Labé. Certains considèrent les praticiens du powerlifting comme des désorientés ou d’individus qui cherchent à tuer le temps à cause du manque d’emploi qui ronge la Guinée.
Ousmane Diallo appelé par ses intimes ‘’sans loi’’ adepte de la pratique depuis sept bonnes années s’inscrit en faux contre ce qu’il qualifie d’allégations et révèle dés au début les biens faits de son activité physique favorite : « C’est un sport qui a énormément davantage sur le corps humain notamment pour le développement des muscles, le renforcement de la force physique et tant d’autres. Il peut faire des impacts négatifs surtout au niveau des articulations et vous causer des douleurs internes si on ne le pratique pas comme ça se doit. »
« Malheureusement, se désole-t-il, les personnes qui pratiquent le powerlifting en Guinée sont considérées comme des bandits. Mais je m’inscris en faux. Le powerlifting est reconnu mondialement et il est régi par des règles comme les autres disciplines sportives. Oumane Diallo conseille aux jeunes qui veulent pratiquer le powerlifting de se trouver un maître formateur et ne jamais le faire seul ».
Avec plusieurs années d’expérience, le trentenaire a mis en place une structure pour encadrer ses jeunes talents : « Notre structure Rock Security forme des jeunes pour les grands événements qu’on organise dans la ville de Labé. Et dans le futur, il envisage d’ouvrir une salle de gym pour venir en aide aux jeunes qui sont accros au powerlifting et qui veulent participer aux tournois nationaux et internationaux. J’ai un jeune que j’ai formé ici et aujourd’hui il est capable de soulever les 190 kilos ». S’est-il félicité.
Lors de la dernière compétition de l’haltérophilie organisée dans la préfecture de Kankan, en Haute Guinée, Ousmane Diallo avait remporté la quatrième place en soulevant 182 kilogrammes. « Sans-loi » multiplie aujourd’hui les entraînements pour être le numéro de la Guinée à la prochaine compétition.
Alpha Oumar Fogo BALDÉ