Élu meilleur artiste Francophone aux Africains Entertainment Awards USA (Aeausa) 2020, le boss du R&B guinéen, Soul Bang’s, se dit fier d’avoir une fois de plus hissé le rouge-jaune et vert au sommet du monde dans le domaine musical.

Désigné pour la seconde fois dans cette catégorie après 2016, Souleymane Bangoura, se dit plus heureux d’autant qu’il avait cette fois-ci fait objet d’un appel au boycott de ses détracteurs.

«C’est vraiment un honneur, une fierté. A travers ce prix j’ai fait l’objet de boycottage ici que je ne méritais pas et aujourd’hui par la grâce divine, par le soutien du peuple de Guinée, de mes fans surtout par la bénédiction de mes parents, on est arrivé à remporter ce prix. C’est la Guinée, la culture guinéenne, mes fans de partout qui gagnent, c’est une autre victoire de la musique guinéenne»,a réagi l’artiste ce lundi matin au cours d’une interviewqu’il a accordée à mosaiqueguinee.com.

Au cours de cet entretien, Soul Bang’s n’a pas manqué de répondre à ces détracteurs.

« Jenerappellepas qu’il n’y a pas un artiste qui a été le plus critiqué en Guinée que moi. A mes débuts,j’ai fait l’objet d’un énorme ensemble de critiques mais personne ne m’a boycotté. Donc dire que ce sont mes fans qui m’ont boycotté, je dirais NON, c’est bien la mauvaise volonté de quelquespersonnesque je commence à découvrir mais ce qui reste claire, les critiques c’est quelque chose de positif, on accepte, c’est des propositions surtout quand c’est constructive mais si c’est pour boycotter pour des raisons que je ne connais pas parce qu’on me fait dire quelque chose que je n’ai pas dis, tout le monde sais que mon principe de base c’est le respect, j’ai toujours prôné la paix, le respect des uns et des autres»,aprécisé l’artiste.

“Je dédie ce prix au peuple de Guinée parce que c’est un peuple qui a besoin de cela pour comprendre qu’on est aussi capable de ça, de faire du miracle. S’il faut le dédier particulièrement,je le dédierai à mes parents, ma mère et mon beau-père»,dira Soul Bang’s.

Mosaiqueguinee.com

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Connue pour sa végétation luxuriante et son climat humide, Dalaba, préfecture située dans la région administrative de Mamou, est également un foyer abondant de patrimoines historiques entre autres le village touristique et la villa en case de Miriam Makeba.

Le premier abrite la résidence du gouverneur colonial et la case à palabre construite en 1936 par Oumar Diogo Bah, le chef de canton de Dalaba. Un endroit qui est sous la surveillance de Mamadou Lomby Sow. « Pendant la période coloniale. Le commandant de cercle appellait tous les chefs de cantons, les chefs de villages et les notables. Il restait au milieu sur sa chaise avec une table pendant que les autres étaient sur les nattes et les peaux de mouton», se remémore celui qui surveille ce patrimoine.

Mais à quoi servait cette case? Notre guide du jour a une idée. Ici, régnait l’ordre, les décisions les plus importantes étaient prises dans cet endroit. « Il y a douze signes correspondants à la place de chaque chef de canton pour les différencier. Les rencontres se faisaient ici pour prendre toutes les décisions même celle de prendre l’indépendance a été prise ici avant de partir rencontrer le Général De Gaulle à Conakry» ajoute-t-il.

Abandonné, cette merveille construite en terre battue était autrefois gérée de façon rigoureuse. «A chaque trois mois sékou Touré envoyait un message alertant que si la case tombe, le gouverneur et le bureau fédéral vont tomber. C’est quand sékou Touré est mort, un grand vent a prit la première toiture. C’est grâce à L’UNESCO que la toiture a été refaite pour sauver le mur», raconte Sow.

À quelques minutes en voiture de cet endroit paradisiaque, se trouve la villa en case de la légende musique, Miriam Makeba qui a fait une bonne partie de sa vie en Guinée. Aujourd’hui abandonnée, les vaches et les moutons s’érigent en maîtres des lieux. Là aussi c’est non seulement une grande partie de l’histoire de la Guinée mais aussi une source de revenus qui n’est

Barry Thierno Amadou