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Guinée: l’UFR de Sidya Touré favorable à un dialogue avec le pouvoir

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                                      Déclaration : L’UFR S’ENGAGE POUR LA GUINEE

La Cour Constitutionnelle s’est prononcée sur les résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 sur la base de la nouvelle constitution en prenant un arrêt qui permet au Président ALPHA CONDE de rester à la tête du pays.

Cette élection a focalisé l’attention des citoyens que nous sommes sur les nombreux antagonismes sociopolitiques qui rongent la Nation.

Si les guinéens n’y prennent garde, ces antagonismes dont ils peuvent se passer, risquent de marquer durablement l’avenir du pays.

Il est important de rappeler que l’Union des Forces Républicaines (UFR), dans le cadre du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), s’était opposée dès avril 2019 au projet d’une nouvelle constitution dont le seul but était d’octroyer un troisième mandat au Président Alpha CONDE. Notre parti a joué les premiers rôles dans cette lutte en s’inscrivant du côté de ceux qui prônent l’Alternance démocratique à la tête du pays.

Pour l’UFR, la même logique a prévalu en 2001 lorsque nous nous étions opposés au troisième mandat que voulait s’octroyer feu Président Général LANSANA CONTE dans quasiment le même contexte. C’est ainsi que l’UFR et d’autres partis de l’opposition dont le RPG avaient successivement boycotté le référendum constitutionnel de 2001, les élections législatives de 2002 et l’élection présidentielle de 2003.

Aujourd’hui, la décision de la Cour Constitutionnelle est un fait acté.

À partir de ce moment, que faut-il faire ? La réponse à cette question ne peut en aucun cas consister :

– À mettre à l’écart de la gestion du pays une bonne partie des guinéens proches de l’opposition. Que ces citoyens soient dans le pays ou ailleurs dans le monde ;

– À faire des promesses dont la réalisation sera déconnectée des réalités administratives et socio-économiques du pays ;

– À occulter les conséquences du scrutin du 18 octobre, ignorer les retombées difficiles pour l’indispensable cohésion nationale dont la Guinée ne peut se passer ;

Tenant compte du fonctionnement actuel de nos institutions, il revient au Président de la République de prendre l’initiative d’une large consultation en vue d’une meilleure gestion du pays.

La réponse de sagesse et de responsabilité, ici, comme ailleurs, impose de recourir aux vertus du DIALOGUE NATIONAL.

L’UFR, de par sa vocation de parti transversal, s’inscrit fondamentalement dans le cadre d’une entente cordiale entre les filles et les fils du pays.

L’UFR a toujours œuvré à ce que chaque parti reconnaisse l’autre, en tant qu’entité avec laquelle il faut vivre et travailler pour le seul objectif qui n’est autre que le bien-être de nos compatriotes.

Notre parti est convaincu que la Guinée unie autour de l’essentiel est capable de trouver des solutions qui lui permettront de vivre en paix et se développer de façon harmonieuse et durable.

L’UFR se veut être le catalyseur des actions favorisant ce vivre-ensemble qui permettra la prospérité pour chacun et pour tous.

Autrement, personne ne trouvera son compte dans le chaos qui résultera des antagonismes actuels : ni opposition, ni partisan du pouvoir, ni partenaires du pays.

Notre chère Guinée, ne peut produire des résultats que dans la paix et la justice, en ayant une vision éclairée de son avenir et en se dotant d’institutions fortes et démocratiques dont, entre autres, un Exécutif qui agit au quotidien et simultanément dans tous les secteurs névralgiques de la vie du pays.

Pour cela, il faut :

– Un État réformé comme le dit avec insistance l’UFR depuis deux (2) décennies ;

– Un État qui aura la lourde obligation de garantir les libertés des citoyens, de les protéger contre les injustices et les agressions de toute nature ;

– Un État capable d’assurer la prospérité de la société tout en veillant en toute responsabilité sur la gestion des ressources collectives.

Travailler pour la Guinée, c’est travailler pour les quatre Régions Naturelles dans leur diversité. Toutes les filles et tous les fils du pays doivent se sentir concernés, au début comme à la fin.

L’UFR a la ferme conviction que la Guinée est UNE et INDIVISIBLE et que sa diversité linguistique et géographique, doit être considérée comme un avantage et non un handicap.

VIVE L’UNION DES FORCES REPUBLICAINES (UFR) !

VIVE LA REPUBLIQUE

VIVE LA GUINEE

Conakry, le 30 Décembre 2020

LE BUREAU EXECUTIF NATIONAL DE L’UFR

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Opinion :Dialoguer Avec Un Régime Dictatorial N’apporte Aucune Solution Durable! (Par Aliou Bah)

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Le facteur le plus déterminant dans les relations humaines, c’est la CONFIANCE qui est une résultante du caractère. Celui-ci se construit par l’éducation sociale, religieuse et académique. Il explique souvent les qualités et limites des agissements des hommes entre eux et vis-à-vis de la société. Un dictateur est défini comme étant un dirigeant illégitime dont le pouvoir est imposé à la population au mépris des règles et principes démocratiques. Ce qui signifie qu’il n’a ni parole ni conviction encore moins du respect pour la loi et le consensus. Son obsession et sa priorité demeurent son maintien au pouvoir à n’importe quel prix. Lorsqu’il décide de négocier en position de force, cela ne peut être qu’une diversion et un piège pour engloutir ses opposants les plus crédibles et représentatifs afin de consolider sa position dominante. Un dialogue politique ou social ne réussit dans l’intérêt des populations que lorsqu’il est porté par des hommes de vertus. Et on n’en trouve pas dans les rangs des acteurs et bénéficiaires d’une dictature. Généralement un tel camp est composé de profiteurs, d’arrivistes, de criminels, de troubadours et de démagogues. C’est bien connu que les personnes compétentes qui sont attachées à leur honneur, ne se mettent pas sous l’autorité de la perversion et de l’imposture. A l’évidence celui qui n’a pas respecté son serment sacré et la constitution de son pays, ne va le faire pour les résolutions d’un éventuel dialogue. Alors il faut comprendre que la main tendue d’un dictateur est à ignorer au risque qu’elle vous découpe.

Aliou BAH #MoDeL

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Grève de faim de Fonikè Manguê : La coalition Tournons la page Guinée s’inquiète 

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La coalition Tournons la page Guinée (TLP), s’inquiète suite à la grève de faim entamée par Oumar Sylla alias Fonikè Manguê il y a maintenant 12 jours.
 
Code copie de la déclaration de la TLP

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Dialogue politique : »L’UFDG est ouverte aux discussions sur des sujets précis » (source)

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Contrairement aux partis UFR et BL qui ont ont manifesté leur volonté de prendre à la main tendue du président Alpha Condé pour un éventuel dialogue de sorti de crise postélectorale, l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, n’est visiblement pas de cet avis de ses pairs de l’opposition.
C’est en tout cas ce qu’a fait savoir ce lundi après-midi, la cellule de communication du principal parti de l’opposition guinéenne.
« L’UFDG n’est pas demanderesse de dialogue, certes, mais est ouverte aux discussions sur des sujets précis. Si main tendue et dialogue il y a, l’UFDG ne se sent pas concernée pour l’instant. On ne peut afficher une volonté de dialogue et au même moment tuer et arrêter les militants de l’UFDG et de l’ANAD, fermer nos sièges et bureaux, confisquer la liberté de voyager aux opposants et instaurer un véritable climat de terreur et de persécution. Il y a donc des préalables qu’il faille résoudre en amont. 
Souvenons nous qu’il y a eu quatre dialogues politiques ces dernières années assortis de recommandations fortes. Tous ces dialogues l’ont été à la demande de l’UFDG et de l’opposition politique. C’est la preuve que l’UFDG est un parti de dialogue. Mais force est de constater que ces dialogues ont tous souffert d’un manque d’application des résolutions qui y ont découlé. Il est important de rappeler que les différents dialogues politiques ont été la conséquence des violations multiples et répétées des lois de la Republique par Alpha Condé et les gouvernants. 
En substance, l’UFDG est attachée au dialogue et croit en ses vertus mais nous avons en face des personnes qui n’ont aucun sens de la parole donnée et aucun respect pour nos lois et règlements. 
À quoi bon de dialoguer avec des personnes sans scrupule qui sont capables de se renier et de nier leurs propres engagements ? 
Nous réitérons que notre volonté de dialoguer ne souffre d’aucun doute. Mais il y a des préalables à tout dialogue », indique-t-il.

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